Les secrets d’un espace de travail ergonomique pour prévenir les TMS
Un espace de travail mal conçu induit une posture inadéquate, qui mène à des tensions musculaires et à des troubles musculo-squelettiques (TMS). Ils se manifestent par des douleurs au dos, aux épaules et aux poignets. Pour les éviter, un milieu de travail ergonomique doit être structuré. Découvrez nos conseils pour y parvenir.
Le choix du mobilier ergonomique : des chaises réglables
Des chaises ergonomiques soutiennent efficacement la colonne vertébrale, grâce à des réglages personnalisables. Leur hauteur doit permettre aux pieds de reposer à plat sur le sol et aux genoux de former un angle de 90 degrés. Si nécessaire, le travailleur peut utiliser un repose-pied pour atteindre cette position. Ces modifications aident à adapter la hauteur et l’inclinaison selon la morphologie de l’utilisateur.
Pour un résultat optimal, les accoudoirs doivent être ajustés au même niveau que le bureau. Les épaules sont ainsi détendues et la tension présente dans les bras diminue. Ces sièges offrent la possibilité de changer de posture tout au long de la journée, ce qui favorise une meilleure circulation sanguine.
Les chaises dotées de roulettes facilitent la mobilité autour de la table sans nécessiter de se lever. L’espace en dessous doit être dégagé pour optimiser le mouvement des jambes. Des vérifications périodiques de la résistance des mécanismes doivent être effectuées pour assurer leur fonctionnalité continue.
Comme cela est expliqué sur le site oz-consulting.fr, l’investissement dans du mobilier ergonomique de qualité préserve la santé des employés et augmente ainsi la productivité. Un environnement de travail adapté peut réduire significativement les absences pour cause de maladies liées à des postures inadéquates.
L’importance des pauses régulières pour prévenir les TMS
Les pauses régulières offrent la possibilité aux travailleurs de relâcher les tensions accumulées durant de longues périodes de travail. Ces interruptions aident à réactiver la circulation sanguine. Elles favorisent une bonne santé des muscles et des articulations. Un arrêt de cinq minutes toutes les heures est une méthode courante pour maintenir une mobilité corporelle optimale.
Des exercices légers tels que des étirements ou des marches courtes sont bénéfiques. Ils facilitent la détente des groupes musculaires les plus sollicités, comme ceux du cou, du dos et des épaules. L’alternance entre la posture assise et debout est également une pratique favorable. Cette variation entraîne la réduction de la pression sur certaines parties du corps, telles que la colonne vertébrale et les hanches.
Des applications de rappel peuvent être utilisées pour aider les employés à ne pas oublier de prendre leur temps de repos. Ces outils programment des alertes à intervalles réguliers pour encourager le mouvement. L’environnement de travail peut aussi être aménagé avec des zones dédiées à la relaxation ou des équipements pour pratiquer des exercices légers.
La disposition du clavier et de la souris pour éviter les troubles musculo-squelettiques
Le clavier doit être positionné directement devant l’utilisateur. Une hauteur adéquate maintient les poignets droits et les avant-bras parallèles au sol. Cela évite les tensions dans ces endroits du corps. La souris doit se trouver à proximité immédiate du clavier pour minimiser les mouvements excessifs du bras. Un modèle de souris ergonomique doit aussi favoriser une prise plus naturelle.
Ainsi, l’équipement s’adapte bien à la main de l’employé et réduit significativement le risque de troubles comme le syndrome du canal carpien. Il est conçu pour fournir un support au poignet et diminue la torsion nécessaire pour sa manipulation. Une base inclinée ou des contours spécifiques pour les doigts peuvent contribuer à un meilleur contrôle et moins de fatigue musculaire.
Des tapis de souris avec repose-poignets sont aussi bénéfiques. Ils évitent la compression des nerfs, qui sont en général à l’origine des douleurs. Le travailleur peut étirer ses mains et ses poignets quand il sent l’accumulation de tensions à ces endroits. Ces exercices peuvent être pratiqués pour renforcer les muscles et améliorer leur flexibilité. La formation des employés sur les bonnes pratiques à adopter pour éviter les TMS assure une prise de conscience et une mise en application efficace de ces mesures.
Un éclairage adéquat pour minimiser les risques de TMS
Une luminosité insuffisante oblige les travailleurs à se pencher en avant pour mieux voir, ce qui peut entraîner des tensions au niveau du cou et du dos. Une lumière trop intense, en revanche, peut causer de la fatigue oculaire et inciter à adopter une mauvaise position pour ne pas être ébloui. La luminosité doit alors être réglable selon les besoins individuels. Les lampes de bureau orientables donnent la possibilité aux utilisateurs de les positionner de manière à éviter les reflets sur les écrans.
Cette modularité favorise la création d’un environnement visuellement confortable, qui soutient une posture de travail correcte. Les professionnels suggèrent l’utilisation de luminaires qui génèrent entre 2700 à 3000 kelvins. Cela implique de choisir une lumière chaude qui imite la clarté du jour sans être excessivement blanche. Les besoins augmentent aussi avec l’âge.
Une personne de 40 ans nécessite plus d’éclairage qu’un jeune de 20 ans pour un confort visuel adéquat. L’usage de plusieurs sources lumineuses peut aider à répartir la luminosité uniformément et diminuer les zones d’ombre. Des solutions telles que les variateurs de lumière permettent aux employés d’ajuster l’intensité selon le moment de la journée ou la tâche à accomplir. L’éclairage naturel est préférable quand il est disponible, mais il doit être filtré par des stores ou rideaux pour prévenir les reflets directs.
Comment positionner les écrans pour réduire la fatigue visuelle ?
L’écran doit être placé à une distance d’environ un bras en fonction de sa taille. Si c’est un modèle de 14 pouces, la longueur optimale est de 50 cm. Pour les 15, 17/18, 21/22 pouces, le travailleur doit maintenir respectivement 60, 70, et 90 cm d’écart. Cela lui permet de visualiser l’ensemble de l’écran sans effort et empêche les fatigues visuelles. Le moniteur doit être situé légèrement en dessous ou au niveau des yeux.
Les supports réglables facilitent son positionnement selon les besoins individuels. Ils évitent les postures inconfortables qui peuvent causer des tensions dans le cou et les épaules. Un bon alignement aide aussi à minimiser les reflets qui sont la cause de problèmes oculaires. L’utilisation de filtres antireflet est une option pour ceux qui sont confrontés à une lumière intense.
La luminosité doit être ajustée pour correspondre à l’éclairage ambiant de la pièce. Les paramètres de contraste et de couleur peuvent également être modifiés pour un confort visuel optimal. L’employé doit fixer un objet situé à 6 mètres, toutes les 20 minutes, pendant 20 secondes. Des exercices simples comme le palming, le clignement fréquent et le massage des yeux peuvent être effectués pour maintenir une parfaite santé oculaire.
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