Préprod : tout savoir sur l’environnement de pré-production
L’environnement préprod, c’est un peu les coulisses d’un site internet, d’un logiciel, ou d’une application web, ou plus précisément l’antichambre. C’est la salle multifonction, où l’on prépare, et vérifie, avant une apparition au grand jour. Mais l’environnement préprod ne concerne pas uniquement la phase de développement. Pour visiter les décors, suivez le guide dans l’univers de la pré-production.
L’environnement préprod, pour qui ?
Pour des projets web en entreprise
Au sein d’une entreprise, l’environnement préprod comprend plusieurs étapes. Il se présente souvent sur un serveur indépendant de celui de production. Il est accessible aux différents intervenants du projet.
Prendre les devants et créer un environnement spécifique à la création et au développement est un gain de temps et d’énergie. Les problèmes sont mieux gérés, car ils n’impactent pas directement le réel. Chacun peut prendre connaissance des nouveaux apports au projet. C’est un espace de collaboration et de créativité, qui autorise les changements, les met en conditions réelles, et permet éventuellement les retours en arrière.
Pour des projets chez soi
L’entreprise ne se limite pas aux murs d’une société, avec serveur et équipe dédiée. Chaque freelance peut trouver son compte dans l’environnement préprod.
WordPress ne propose pas d’environnement préprod. Il est cependant possible d’essayer des extensions, des thèmes, enregistrer des brouillons, etc. Des solutions existent aussi pour vos différentes modifications sur un site internet. Vous pouvez bien sûr indiquer que votre site est bientôt disponible, et faire des changements qui ne seront pas visibles.
En revanche, l’environnement préprod vous permet de pouvoir profiter d’un endroit propice aux essais, aux nouvelles idées, aux erreurs parfois, en prenant tout son temps.
Pour quelles utilisations ?
Pour tester
L’environnement préprod est également appelé environnement test. Il est très important pour les phases d’essai. En effet, toute modification peut avoir des répercussions en temps réel, et même générer des dysfonctionnements, ou des pannes. Les conséquences peuvent être désastreuses sur les utilisateurs si ces tests sont effectués sur les conditions réelles. Une boutique en ligne pourrait manquer un chiffre d’affaires direct, sur un temps indéterminé.
De plus, les essais sur utilisateurs réels ne révèlent pas forcément les erreurs instantanément. L’inertie de remontée des informations pénalise le propriétaire du site, et a des conséquences sur sa réputation.
Les tests étant généralement multiples, l’accumulation des potentielles erreurs n’est pas envisageable pour un site sérieux.
Pour des modifications ou des mises à jour
Elles font partie de la vie d’un logiciel, d’un site ou d’une application web. Passage incontournable, il est impensable de risquer un blocage à chaque actualisation. Pour cela, l’environnement préprod essuie les plâtres et permet les corrections nécessaires en cas de problème.
Ultra flexible, cette solution autorise les libertés sans impact négatif irrémédiable.
Pour une refonte
On peut imaginer que le site ou l’application existent, mais qu’il est sur le point de subir une refonte complète. La nécessité de créer un environnement préprod s’impose. C’est possible. Il n’est pas nécessaire de tout casser pour l’intégrer. Dans ce cas, le site trouve son jumeau avec un répertoire indépendant, mais le même hébergeur. Suit ensuite un jeu de copier-coller des fichiers, des bases de données, ou des contenus.
L’environnement préprod permet de pouvoir jouer avec les différentes solutions et de choisir en finalité celle qui convient le mieux. Par exemple, la mise en situation de nouveaux thèmes ou modules peut rendre plus facile un choix dans un contexte concret.
Préprod et SEO
Quand on crée un site ou qu’on effectue une refonte, il est nécessaire de réfléchir au référencement naturel, notamment celui de Google.
Dans cette étape, l’essentiel est le fonctionnement et la détection des erreurs. Pas le contenu.
Si le site était une horloge, à cet instant, son mécanisme compte plus que l’heure qu’il est réellement. Les aiguilles seront ajustées en temps voulu. Pour un site internet, c’est la même chose. Il est usuel de créer un contenu de piètre qualité, ou complètement décalé de l’utilisation finale. Il faut uniquement que la mécanique fonctionne correctement le temps de l’essai, des tests, ou des modifications.
Il n’est donc pas souhaitable que Google mette son nez dans le contenu pour le parcourir en vue de référencement. Il serait pire encore d’être assimilé à du duplicate content, pour avoir copié, et collé du contenu en vue de faire des tests.
Les solutions pour garder Google en dehors de l’environnement préprod :
- la configuration d’un fichier comme robots.txt ;
- la balise noindex (attention à bien la supprimer à la fin du processus) ;
- n’autoriser l’accès qu’aux IP sélectionnées.
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